Au Togo, les effets du changement climatique se ressentent également sur les populations. Ils se traduisent par l’insécurité alimentaire, une pénurie d’eau, des maladies infectieuses et chaleur extrême. Face à ce défi, le pays se prépare pour mettre en place un cadre législatif adapté afin de juguler fléau.
C’est dans ce cadre que Lomé abrite pour deux jours (25 au 26 février 2025), un séminaire parlementaire sur les changements climatiques. Il est co-organisé par l’Assemblée nationale et l’Assemblée parlementaire Francophone et s’inscrit dans le cadre stratégique 2023-2030 de l’APF.
Les travaux ont été ouverts par Myriam Dossou-d’Almeida, 6e vice-présidente de l’Assemblée nationale. Les députés se familiarisent avec le corpus législatif défini par l’APF sur les changements climatiques publié en mars 2024, d’analyser les meilleures pratiques internationales et de débattre des spécificités du projet de loi climat pour le Togo.
A terme, le Togo devrait adopter une loi climat en harmonisant ces textes pour un avenir résilient pour les populations face aux changements climatiques.
« L’Assemblée nationale, consciente de son rôle central dans la consolidation de la gouvernance environnementale, s’engage à associer davantage la société civile dans l’élaboration et le suivi de cette future loi. Nous avons la conviction que c’est par un dialogue inclusif et une mobilisation collective que nous pourrons garantir le succès de notre action législative et bâtir un avenir plus durable pour notre pays », a indiqué la 6e Vice-présidente de l’Assemblée nationale.
Le séminaire bénéficie du soutien de partenaires techniques tels que le Centre de Recherche sur les Changements Climatiques (CRCC) et le West African Science Service Centre on Climate Change and Adapted Land Use (WASCAL).
